La vérité fera de nous des hommes libres.
Les personnes ayant lutté contre l’emprise d’une addiction ont découvert que la seule issue pour en sortir et éviter les rechutes était d’embrasser la vérité et l’honnêteté à tous les niveaux de leur existence.
Même si cela signifiait exposer leurs faiblesses, dire la vérité, qu’elle soit petite ou grande, leur a apporté rédemption, apaisement, et surtout une prise de conscience accrue qui les a aidées à construire leur propre autobiographie, sincère et véridique, couvrant passé, présent, et futur.
La pratique de la vérité a profondément modifié leur vie, transformant également leur structure cérébrale. Par conséquent, la vérité se révèle être la condition sine qua non pour échapper à nos addictions destructrices, les surmonter définitivement, et devenir des hommes libres.
L’action guidée par la vérité est le prérequis pour vivre l’aventure de notre existence. C’est pourquoi le Prince Philippe, dans le conte de “La Belle au Bois Dormant”, affronte le dragon armé de l’épée de vérité et du bouclier de vertu. L’honnêteté et la vérité sont au cœur d’une vie bien vécue.
Parlons de mensonge et de vérité.
Le mensonge humain
Le mensonge noble
Nous avons tous déjà cédé à la tentation du mensonge, que ce soit envers nous-mêmes ou envers autrui. Dostoïevski affirmait avec justesse que “la vie et le mensonge sont synonymes”. En effet, mentir semble souvent plus commode que faire face à nos responsabilités. Nous nous berçons souvent de l’illusion que nos mensonges sont bien intentionnés, que ce sont des “mensonges nobles” ou des “mensonges blancs”, élaborés dans le but d’aider et de protéger autrui. Cependant, il nous arrive souvent de nous voiler délibérément la réalité, préférant mentir par lâcheté et par manque de courage plutôt que par un véritable altruisme. Le mensonge, il faut le reconnaître, est souvent plus aisé à proférer que la vérité.
Le mensonge amène confusion
Le menteur choisit la voie de moindre résistance, déformant la réalité et le monde qui l’entoure. Comme un psychopathe, il renonce aux avantages à long terme que procure la vérité pour le plaisir éphémère du moment ou la facilité de prononcer un mensonge.
Le mensonge fragilise la confiance, inflige des blessures profondes et évince la réalité. Il nous blesse également car nous sommes tous connectés, faisant partie intégrante du même tout divin. Lorsque nous mentons à autrui, il est probable que nous nous mentons également à nous-mêmes. Cette confusion entre réalité et mensonge devient de plus en plus difficile à démêler. À chaque fois que nous tranchons entre un “mensonge noble” et un “mensonge malveillant”, nous nous autorisons la possibilité de tricher, car nous pouvons déplacer cette ligne au gré des situations et de nos désirs. C’est pourquoi il est dit : “Renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres.” (Éphésiens 4.25). Il se peut que la vérité aurait pu être la meilleure solution pour aider la personne concernée.
Maurice Druon dans ‘Les rois maudits’ le résume de manière percutante : “Même lorsque nous sommes punis à tort, il y a toujours une véritable raison à notre châtiment. Tout acte injuste, même commis pour une juste cause, porte en lui la malédiction.”
Nous devenons menteurs
Les connexions synaptiques de ce que nous pratiquons se renforcent. Plus nous mentons, plus il devient facile de mentir. Chaque silence (malgré le ressentiment), chaque acte de rationalisation face à un problème affaiblit notre résistance et accroît nos chances de répéter le mensonge. Il est préférable d’écouter nos états émotionnels et d’agir en accord avec notre conscience. Nous pouvons ainsi éviter de nous retrouver piégés dans un cercle vicieux de mensonges difficile à briser.
Imaginez : quel pourcentage de votre être souhaitez-vous dédier au mensonge ? Même 5 %, c’est déjà beaucoup. Plus nous cultivons la vérité – en reportant chaque détail avec précision, en disant la vérité même si cela signifie confronter les mensonges du passé qui nous tourmentent encore – plus notre entourage et notre vie deviennent authentiques et véritables.
Résumé
En somme, la vérité est souvent le chemin le plus juste et le plus noble. Elle établit des bases solides pour la confiance, préserve l’intégrité personnelle, et nous relie les uns aux autres dans une harmonie authentique. Pour embrasser la vérité en toute circonstance, c’est transcender le mensonge et choisir la voie de la transparence et de la responsabilité.
Refuser la vérité ou le chemin vers l’enfer
La répression de soi
Pour Freud, la répression est au cœur de la souffrance mentale. Nous mentons et refusons la réalité pour échapper à la douleur, mais paradoxalement, ce refus engendre une souffrance accrue. C’est le pire des mensonges car nous refusons de savoir ce qui devrait être su, d’admettre ce qui est en train de se produire, de voir l’éléphant dans le couloir. On pourrait même parler de péché d’omission, car nous omettons de nous confronter à ce que nous devons faire. Nous avons souvent l’impression que commettre activement un acte répréhensible (péché de commission) est pire que de rester passifs et de ne rien faire de bénéfique (péché d’omission). Cependant, l’aveuglement volontaire peut être catastrophique et est souvent à l’origine de nombreuses affections psychiatriques, comme l’illustre l’histoire d’Osiris, aveugle à la réalité et se faisant découper en morceaux par Seth.
Il est naturel d’éprouver de la peur. La peur de soi-même, du monde, du passé, du futur, du présent – toutes ces inquiétudes génèrent de la souffrance. En réaction, nous nous plaçons dans un brouillard protecteur. Ce brouillard est notre manière de refuser de prendre conscience de nos émotions et de nos motivations, et de ne pas les partager avec nous-mêmes ni avec nos proches.
Chacun de nos états émotionnels a une signification que nous ne devrions pas ignorer. Qu’il s’agisse d’anxiété, de stress, de colère, de douleur ou de solitude, nous devons passer par une phase d’acceptation pour pouvoir les comprendre et les admettre. Il nous faut reconnaître nos vulnérabilités et comprendre que ces émotions peuvent nous guider, parfois dans la mauvaise direction. Nous devons affronter notre passé et les traumatismes qui le jalonnent, en utilisant ces expériences pour éviter de répéter les mêmes erreurs.
Si nous refusons de faire face à nos émotions et les cachons dans une armoire, un jour celle-ci débordera et nous submergera. Cela se produit aussi lorsque nous évitons de parler à notre partenaire de nos problèmes jusqu’à ce que tout explose. À chaque fois que nous ignorons notre conscience avec malhonnêteté, nous trahissons notre âme, notre esprit, nos valeurs, et notre véritable essence, et nous nous égarons, devenant menteurs, injustes, et égoïstes, souffrant en conséquence. À chaque mensonge, chaque trahison, chaque acte contraire à nos principes et à notre conscience, nous fragilisons notre caractère et prenons le risque de nous retrouver écraser sous le poids du monde.
Les émotions positives
Se refuser à soi-même cette honnêteté nous plonge dans le brouillard de l’indécision, nous empêchant de reconnaître nos échecs et de ressentir les émotions positives liées à la poursuite d’objectifs. Cela engendre également une anxiété chronique, née de la sensation d’être perdu et du manque de direction, d’idéal à atteindre. C’est le chemin vers l’enfer.
La vérité à la place
La Puissance de la Vérité
Le chemin de la vérité
Pour éviter de prendre le chemin vers l’enfer, une solution se présente à nous : la vérité. Nous ne sommes pas simplement ce que nous sommes aujourd’hui, mais aussi celui que nous pourrions devenir demain, et il ne faut jamais sacrifier ce potentiel au profit de l’individu que nous sommes aujourd’hui.
La première étape consiste à cesser de mentir sur nos aspirations, même si elles semblent floues. Les aspirations les plus nobles contribuent à développer notre caractère et nos compétences, et elles doivent être en harmonie avec un objectif supérieur qui transcende notre personne. Chaque action que nous entreprenons doit nous rapprocher de cet objectif supérieur, car c’est le préalable pour ressentir des émotions positives.
Demande et tu recevras
Lorsque nous nous sentons bloqué, nous devons nous ouvrir à la possibilité de trouver des réponses. Après tout, le Christ nous disait « Demande et tu recevras, cogne et on t’ouvrira ». Pose-toi honnêtement la question de ce que tu désires, même si tu n’es pas sûr de la réponse. Sois patient et ouvert à toutes les réponses, même si elles ne te satisfont pas entièrement.
Interroge-toi également sur ce que tu fais de mal, ce qui te fait trébucher, et quelles tentations te font chuter. Fais cet examen de conscience chaque jour. Trie chaque jour le bon du mauvais, en supprimant les actions qui te mènent vers la chute pour ne pas chuter avec elles. Pour évaluer si une action est mauvaise, imagine comment elle influencerait le cours de ta vie si tu la répétais continuellement.
Évite de faire ce que tu détestes, car cela érode ta motivation et ta passion. Évite de nourrir l’amertume. Chaque fois que tu te forces à faire quelque chose que tu détestes, tu vas à l’encontre de toi-même, et tu finis par en payer le prix. Bien sûr, cela ne concerne pas les tâches ménagères ou les obligations quotidiennes car le ressentiment généré par ces activités provient plutôt de l’ingratitude.
Authenticité
Devient une personne digne de confiance en refusant de transgresser tes principes et ta conscience, en restant authentique envers toi-même. Ne fais pas ce qui te fait honte et que tu n’oserais pas dire à ceux que tu aimes car tu sais que ces actions sont intrinsèquement mauvaises et que ta conscience risque de te torturer. Imagine une vie où tu n’aurais pas à rougir de tes paroles ou de tes actions. Commence à faire ce que tu sais que tu devrais faire et regarde là où tu as peur de regarder. Cherche à être authentique en t’écoutant, en écoutant chaque ressenti, afin de libérer des émotions négatives et de trouver des solutions à tes problèmes.
La vérité te permet de commencer à combattre, de donner ton avis, de partager tes désirs, et de faire face à tes peurs. Confronte ce qui te fait peur, car c’est souvent là que réside la vérité. Le propre des hommes forts est d’apprendre à surmonter leurs peurs.
Responsabilités
Chaque choix que nous faisons a un impact sur le monde qui nous entoure. Dostoïevski disait que nous sommes responsables de chaque choix fait par chaque individu. Nous sommes responsables bien au-delà de ce que nous imaginons, même pour le mal qui nous entoure. Agis comme si ta manière d’agir, ton principe d’action, devait être adopté par tous. Agis comme si le monde suivait ton exemple. Emmanuel Kant nous rappelait que “Un mensonge est un mensonge, intrinsèquement mauvais en lui-même, qu’il soit prononcé avec de bonnes ou de mauvaises intentions.” Il nous invitait à nous demander : “Est-ce que je peux souhaiter que toute l’humanité imite mon action ?”
Choisis de faire des choses qui ont de la valeur à tes yeux, des choses qui captivent ton attention, pour lesquelles tu es prêt à sacrifier, et qui te permettent de te lever chaque jour avec le sourire. Apprends à écouter ta petite voix intérieure, ta conscience, pour trouver des occupations qui éveillent et font grandir ton esprit. Cherche ce que tu aimes vraiment, cherche à être authentique, et apprends à apprécier chaque tâche quotidienne. Apprendre à apprécier nos actions quotidiennes revient à apprendre à s’apprécier soi-même, car nous sommes et devenons le produit de ce que nous répétons.
Apprends à ressentir comment tu te sens lorsque tu agis ou n’agis pas, lorsque tu dis ou dissimules la vérité. Écoute ton moi intérieur et perçois la sensation de faiblesse ou de force qu’il engendre. Nous devons apprendre à sentir si nous progressons vers le chemin ascendant ou régressons et chutons en enfer.
Exprimer la vérité
Lorsque tu commences à exprimer ce qui résonne en toi, ce qui parle à ton âme, tu commences à guérir et à voir la lumière au milieu de l’obscurité. La vérité est la lumière. Communiquer honnêtement avec toi-même est rédempteur. Sinon, ce n’est pas toi qui agis, mais un démon qui prend possession de ton être, une possession démoniaque. Sois authentique dans tes paroles et tes actes. Sinon, tu vivras la vie d’un étranger, subordonné aux caprices d’un tyran intérieur.
Exprimer la vérité, c’est amener une réalité habitable au monde. Si ta vie n’est pas ce qu’elle pourrait être, essaie de parler la vérité. Dans le paradis, tout le monde dit la vérité et parle le vrai, c’est ce qui fait de lui un paradis. Dis la vérité, ou du moins, ne mens pas.
Apprenons à rechercher la vérité de toutes nos forces, de tout notre être et de tout notre cœur.
Dire la vérité aux autres
Dans nos relations avec les autres, nous avons un devoir de vérité. La sincérité est fondamentale pour tisser des liens authentiques avec nos semblables. Nous nous sentons proches des personnes qui nous parlent en toute vérité. Révéler notre véritable être attire les autres vers nous et leur offre l’opportunité de s’ouvrir à leur tour. L’authenticité est la clé pour établir des amitiés et des relations durables, car les faux-semblants sont rédhibitoires. Comportons-nous en frères pour que chacun puisse devenir frère.
La relation de couple
Dans une relation de couple, chaque détail du quotidien compte. Il est essentiel de communiquer ouvertement nos besoins, ce qui nous dérange et ce que nous souhaiterions voir davantage, ce que nous aimons et n’aimons pas. Chacun devrait avoir la possibilité d’exprimer ce dont il a réellement besoin, que ce soit un baiser avant de partir au travail, un câlin le soir, ou un dîner en commun. Chacun doit recevoir ce dont il a besoin et chacun doit décider que de donner à l’autre ce dont il a besoin est nécessaire pour que la relation s’embellisse.
Chaque fois que nous balayons nos préoccupations d’un “Ce n’est pas grave, tout va bien”, alors que nos émotions révèlent le contraire, nous nous trompons et affaiblissons la relation. Ignorer un problème récurrent, aussi minime soit-il, peut générer du ressentiment à long terme (car il se répétera 100-1000 fois), ce qui n’est pas souhaitable. Ce n’est pas bon. Ne prétendons pas être satisfaits de quelque chose qui ne nous rend pas heureux. Nous devons écouter nos états émotionnels et essayer de les comprendre plutôt que de les refuser en les cachant dans une armoire.
L’hydre, un problème
Lorsqu’un problème survient, il est essentiel de le discuter, de l’analyser, et de le résoudre avec des excuses, du pardon, du regret, et de l’amour. Si une discussion ou une dispute doit avoir lieu, il est préférable de l’aborder et de chercher à résoudre le problème plutôt que de l’ignorer et le cacher dans un placard. Même si cela peut être désagréable sur le moment, c’est la seule option viable à long terme. Les conséquences de l’évitement d’une discussion sont bien plus grandes. Refuser d’écouter notre conscience jusqu’à ce que tout explose est une stratégie contre-productive.
Les problèmes non résolus se multiplient comme les têtes de l’Hydre. Chaque mensonge, chaque refus de faire face à un problème en engendre d’autres. Si nous évitons systématiquement d’aborder un problème, l’autre partie peut être surprise d’apprendre, longtemps après, que c’est un souci. Chaque fois que nous évitons de gérer un problème, nous nous affaiblissons, et résoudre le problème devient de plus en plus difficile. Nous passons à côté de l’opportunité de devenir la personne que nous aurions pu être en surmontant ce défi. Cela n’est pas bon. Pire encore, nous enseignons à notre esprit que l’évitement des problèmes est acceptable. Nous devons mettre en œuvre notre capacité divine à transformer le chaos en ordre, et cela passe par la résolution de nos problèmes.
Prendre un risque
Nous prenons un risque en révélant ce dont nous avons besoin, en révélant nos vulnérabilités, car l’autre personne peut décider de nous en priver et de nous faire souffrir. Pour que la relation soit vraie et belle, nous devons prendre ce risque et avoir foi en notre partenaire ; avoir foi que notre partenaire veut ce qu’il y a de mieux pour nous autant que nous voulons ce qu’il y a de mieux pour lui. N’oublions pas que la seule chose que nous pouvons influencer est notre comportement envers l’autre personne, comportement qui devrait être « Je veux ce qu’il y a de mieux pour lui » et non « Il doit faire cela pour moi ». Après tout, nous sommes ensemble pour rendre la relation aussi belle que possible et non pour la détruire à petit feu. La vie est constituée de répétitions, il est donc essentiel de veiller à ce que ces répétitions soient bonnes.
“Les menteurs ne passeront pas”
En regardant la série “His dark materials”, un passage dans lequel les héros se retrouvent coincés dans le purgatoire m’a intrigué. Pour pouvoir en sortir, les héros vont devoir faire plusieurs choses, l’une de ces choses est consiste à dire la vérité. C’est ce que nous sommes invités à faire nous nous retrouvons en situation difficile, que nous perdons nous foi, que nous sommes perdu et avons l’impression d’avoir trop de chaos autour de nous et voulons enfin voir un peu de lumière.
Pendant ce voyage, nos héros se retrouvent coincés et vont devoir faire face à des harpies. Ces harpies nous attaquent et nous blessent à chaque fois que nous nous éloignons de la réalité et que nous nous perdons, que nous oublions qui nous sommes et ce que nous voulons réellement.
Elles attaquent lorsque nous perdons notre foi en nous, que notre esprit est divisé et que nous manquons d’harmonie. Elles nous blessent en amplifiant nos pensées parasites. Comme Sénèque le disait : « Nous souffrons plus de notre imagination que de la réalité ». Les harpies vont démultiplier la petite pensée négative que nous avons eue et nous faire douter de la réalité. Elles se nourrissent de cela.
Cependant, les harpies vont découvrir une autre source de nourriture : la vérité. Elles apprennent que la vérité nourrit bien mieux que le mensonge. Les harpies vont donc décider d’aider chaque personne à atteindre le sommet de la montagne à condition de raconter une histoire vraie.
« Les menteurs ne passeront pas ! »
L’impact de la vérité sur notre cerveau
Pulsion et raison
Lorsque nous mentons, notre cortex préfrontal, qui est le chef d’orchestre de notre cerveau et qui intervient dans la narration de nos vies, la planification du futur, la prise de décision, et la régulation de nos émotions, se désengage. Dans le même temps, nos structures cérébrales primaires et ancestrales, telles que les systèmes limbiques liés à la peur (amygdale) et à la récompense (VTA et Nac), prennent le dessus et deviennent les maîtres de notre comportement. Le déni de la réalité et le mensonge sont rendus possibles par une rupture de la communication entre nos systèmes limbiques et notre cortex préfrontal. Le mensonge réduit l’activité de notre cortex préfrontal, et une diminution de cette activité augmente la probabilité de mentir. Nous sommes ainsi pris dans un cercle vicieux où nous sombrons lentement et développons de nouvelles addictions dirigées par ces systèmes limbiques. Nous devenons esclaves de nos pulsions animales.
Pour briser ces chaînes, il n’y a qu’une solution : réengager notre structure cérébrale dirigeante, le cortex préfrontal, afin de reprendre le contrôle sur nos impulsions et émotions, et d’apporter la raison à cette confusion. Lorsque nous nous libérons de notre tyran, nous souffrons car la part tyrannique de nous meurt (littéralement, les connections synaptiques se détruisent), nous nous retrouvons dans le désert. Il faut persister car la traversée du désert est le chemin vers la terre promise.
La vérité est l’outil qui permet de réactiver notre cortex préfrontal. En nous engageant dans la vérité, nous redevenons conscients, ce qui permet de réactiver notre cortex préfrontal et d’accroître son activité. Cette stimulation du cortex préfrontal réduit la probabilité de mentir et renforce notre capacité à être authentiques.
Que faire ?
Nous pouvons nous libérer de nos addictions tyranniques en adoptant la pratique quotidienne de la vérité. Chaque matin, nous pouvons réfléchir honnêtement à nos intentions pour la journée à venir, et en fin de journée, nous pouvons évaluer nos actions en nous demandant : “Qu’ai-je accompli aujourd’hui ? Était-ce bon ou mauvais ?” Nous pouvons ainsi trier le bon grain de l’ivraie, supprimer les actions qui nous font chuter dans les abysses et renforcer celles qui sont positives en se disant que ce que nous venons de faire « était bon ». La planification de nos projets nous rend conscient.
La vérité unit et réaligne notre cerveau vers un objectif commun. Elle réactive nos circuits cérébraux, notamment ceux qui nous rendent humains. Elle nous permet d’unifier nos structures cérébrales et de reprendre le contrôle sur nos impulsions, apportant ainsi la paix et la libération. L’anxiété liée à la dispersion de nos pensées et de nos esprits disparaît. Nous devenons un tout avec nous même, avec le monde, avec l’univers, avec Dieu.
Dire la vérité au quotidien nous permet de redevenir conscients, engage ainsi notre cortex préfrontal et nous ouvre à la possibilité de découvrir qui nous sommes véritablement.
La vérité est le remède contre les addictions.
La vérité fera de nous des hommes libres.
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À cœur vaillant, rien d’impossible !
Cyprien
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