Arrête d’attendre que ta vie aille mieux.

Ne regarde pas passivement la tornade avancer sans rien faire.

Ne laisse pas ce qui empoisonne ta vie grandir.

Facile à dire, mais plus compliqué en pratique.

Nous allons voir 3 comportements à mettre en place pour arrêter d’attendre que ta vie ailler mieux et enfin prendre le contrôle.

Ce qui n’est pas entretenu dégénère

Nous espérons souvent voir notre vie s’améliorer et nos problèmes être résolus sans avoir à fournir d’efforts, comme si la magie du Saint-Esprit allait permettre cela.

La vérité est que soit nous progressons, soit nous régressons. Nous ne faisons jamais de sur place.

Attendre que les choses aillent mieux ne fonctionne pas.

Ce que nous laissons tranquille sans toucher dégénère.

La négligence mène à la dégénérescence.

Attendre que les choses aillent mieux c’est comme si tu regardais passivement un poteau blanc devenir noir, espérant que la magie du temps le maintienne blanc.

C’est comme si tu regardais une tornade approcher, un problème grandir, et décidais d’attendre qu’ils disparaissent.

Cependant, le problème continue de grandir, tu ne peux mettre le dragon sous le tapis en espérant qu’il disparaisse.

Chaque jour ce dragon grossit et devient de plus en plus dur à affronter.

Chaque jour tu faiblis et deviens de plus en plus faible et moins capable d’affronter ce dragon.

Rien ne peut être laissé à l’abandon.

Chaque chose demande de l’entretien.

L’entretien constant est indispensable pour maintenir l’équilibre dans nos vies.

Découvrons ensemble pourquoi il est temps de cesser d’attendre que les choses s’améliorent et comment de prendre les rênes de notre destin.

On donnera à celui qui à

Attendre que ta vie aille mieux est une position passive qui ne fonctionne pas, car notre cerveau est fait pour l’action.

Bien que certaines situations requièrent de la patience, il faut généralement mettre en place une stratégie.

Le poteau, devenu noir, restera noir s’il n’est pas nettoyé.

Moins nous agissons, moins nous serons capables d’agir, alors que plus nous agissons, plus nous prenons de responsabilités, plus nous sommes capables de le faire.

Notre devenir découle de nos pratiques. Ainsi, en nous adonnant à une action, nous nous perfectionnons dans cette dernière, tandis qu’en cultivant la paresse, nous nous distinguons dans l’art de procrastiner.

Le cerveau

Cela provient aussi du fait que dans notre cerveau, nous avons deux structures, le cortex orbitofrontal et insulaire, qui mesurent l’état d’énergie de notre corps et si nous avons l’énergie nécessaire pour agir pour aller d’un point A à un point B désiré.

Ces structures cérébrales vont détecter un faible niveau d’énergie interne si : l’objectif parait lointain et non clair, si nous n’avons pas notre regard portant vers cet objectif, si nous sommes fatigués, car nous avons mal dormi, mal mangé, pas fait de sport depuis quelques jours, ou si nous n’avons pas agi concrètement depuis quelque temps.

D’un autre côté, ces structures vont mesurer un fort niveau d’énergie si nous sommes en bonne santé, dormons bien, se réveillons à heures fixes, s’exposons à la lumière du jour, nous avons une direction, un objectif clair et précis et un besoin à accomplir, avons un désir d’agir et d’améliorer les choses, agissons, avons divisé l’objectif en sous-objectif.

L’énergie entraine de l’énergie, alors que le néant entraine le néant.

L’action entraine l’action alors que l’inaction entraine l’inaction.

Je sais que lorsque je me sens fatigué et que je n’ai pas fait de sport pendant quelques jours, la solution est de remettre mon corps en mouvement et d’aller pratiquer du sport, pas d’aller dormir pour récupérer de l’énergie. Aller pratiquer du sport réveille mon corps et lui fait regagner de l’énergie.

Cette phrase prend tout de suite du sens : « car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. » Matthieu 13 : 12.

Celui qui a de l’énergie sera dans l’abondance, car il sera capable d’accomplir toujours plus tout en faisant de moins en moins d’efforts. Il est dans un cercle vertueux.

Celui qui n’a pas d’énergie, on lui ôtera même ce qu’il a, car il lui sera de plus en plus difficile de faire quoi que ce soit et il va donc perdre de plus en plus. Tout sera compliqué, deviendra un obstacle et sera de plus en plus difficile.

L’énergie entraine de l’énergie, alors que le néant entraine le néant.

Pour entretenir ce que tu as, commence à le faire dès maintenant. Plus tu le feras, plus tu seras capable de le faire facilement.

Arrête d’attendre passivement, commence par construire ton arche.

Construire son arche

La première chose à faire consiste à construire son arche.

Nous connaissons tous l’histoire de Noé, ayant construit une arche.

Fais de même.

Si tu prends le temps de regarder ta vie, tu remarqueras surement des tempêtes et des orages grandissants.

Imagine le futur et ouvre les yeux sur les choses qui ont commencé à dégénérer, sur les poteaux qui ont commencé à passer du blanc au noir.

Essaie de voir ce que tu pourrais faire pour améliorer les choses, pour te préparer au chaos grandissant, pour entretenir tes poteaux.

Construis ton arche.

Pourquoi faire cela ? Car si tu ne fais pas cela, tu vas te retrouver noyé par cet ouragan.

Si tu es fier d’avoir développé une compétence, d’avoir pris du muscle, gagné en cardio, développé une routine qui te fait sentir bien, ou si tu as une belle relation avec ta copine, avec ta famille, avec tes amis et avec toi-même, prends le temps de penser à ce que tu dois faire pour maintenir tout cela à flot.

Tout ce qui n’est pas entretenu dégénère.

Donc entretien ce qui vaut le coup d’être entretenu.

Ne considère rien comme acquis.

Rien n’est jamais acquis.

N’attends pas qu’il soit trop tard.

N’attends pas que ta vie aille mieux.

Commence à construire ton arche, ton caractère et vise à construire quelque chose de beau.

Construis une arche capable de surmonter les adversités de la vie.

N’oublie pas de l’entretenir constamment.

Entretenir ce que tu as fait pour réduire le chaos grandissant n’est pas suffisant.

Confrontation volontaire de ce qui empoisonne

Tu dois aussi faire face volontairement à ce qui empoisonne ta vie.

Tu ne peux ignorer continuellement ce qui t’empoisonne.

Ni même ignorer le serpent qui t’a mordu.

Tu ne peux cacher sous le tapis les dragons que tu devrais affronter, les problèmes que tu devrais régler.

Plus tu attends, plus les choses dégénèrent, plus ton corps et esprit faiblissent et plus les dragons grossissent.

La solution est de faire face volontairement à ces dragons et à ce qui t’empoisonne.

Les thérapies comportementales sont basées là-dessus.

Pense à toutes ces choses :

• Peut-être qu’il y a quelque chose que tu ne dis pas à la personne qui partage ta vie ou à toi-même.
• Peut-être que tu n’écoutes pas la voix de ta tête qui t’indique la direction à prendre.
• Quels problèmes as-tu que tu devrais régler ?
• Prends-tu soin de toi avec amour ?
• Quels poisons ignores-tu ? Qu’est-ce qui empoisonne ta vie ?
• Quelles actions devrais-tu entreprendre ?
• Quels dragons devrais-tu affronter ?

Cela consiste à être vrai et honnête avec toi même dans tes actions. C’est peut-être ce qu’il y a de plus véridique ; ce que nous agissons et faisons chaque jour. Après tout, ne sommes-nous pas jugés que par nos actes ?

Arrête d’attendre que ta vie aille mieux. Agis en accord avec ce qui est vrai et réel pour toi. Affronte les défis et les dragons auxquels tu sais devoir faire face afin d’aller mieux. Apprends à écouter ce que ta conscience te dicte.

Le serpent d’Airain

Dans un passage de la bible (Nombres 21:4-9), le peuple perd courage en chemin et critique Dieu et Moïse : « Pourquoi nous avez-vous fait monter l’Égypte ? Pour que nous mourions dans le désert ! Car il n’y a ici ni pain ni eau et nous sommes dégoutés de ce pain de misère. »

Ici le peuple est ingrat et se désunifie, il perd sa direction et va payer le prix.

« Alors le Seigneur envoya contre le peuple des serpents brulants qui le mordirent, et il mourir un grand nombre de gens en Israël. »

Lorsqu’on perd notre direction et que nous critiquons notre vie, nous payons généralement un prix pour cela. La seule solution est de se réorienter correctement.

« Le peuple vint trouver Moïse en disant : nous avons péché en critiquant le Seigneur et en te critiquant ; intercède auprès du Seigneur pour qu’il éloigne de nous les serpents ! Moïse intercéda pour le peuple, et le Seigneur lui dit : fais faire un serpent brulant et fixe-le à une hampe : quiconque aura été mordu et le regardera aura la vie sauve. ». Moïse fit un serpent d’airain et le fixe à une hampe et lorsqu’un serpent mordait un homme, celui-ci regardait le serpent d’airain et il avait la vie sauve. ».

Regarder ce qui nous empoisonne nous permet de garder la vie sauve.

Arrête d’attendre que ta vie aille mieux. Regarde volontairement ce qui t’empoisonne et tu auras la vie sauve et les choses iront mieux.

Conclusion

« La liberté est un bien, on ne peut pas s’en passer, non plus que d’air, mais il faut attendre. »

Oui je parlais ainsi, mais aujourd’hui je vous le demande : au nom de quoi doit-on attendre ? Au nom de quoi attendre ? Je vous le demande ? Au nom de quelles considérations ?

On me dit que rien ne se fait d’un seul coup, que, dans la vie, toute idée se réalise progressivement, en son temps. Mais qui dit cela ? Où est-il prouvé que c’est exact ?

Vous vous fondez sur l’ordre naturel des choses, sur la loi des phénomènes, mais existe-t-il un ordre et une loi qui m’obligent, moi, un homme vivant, pensant, à rester debout au bord d’un fossé à attendre qu’il se comble de lui-même ou que la vase vienne le rempli alors que je pourrais peut-être le franchir ou jeter un pont par-dessus ?

Encore une fois, je vous le demande, au nom de quoi faut-il attendre ?

Attendre qu’on n’ait plus la force de vivre, alors qu’il le faut cependant, qu’on a envie de vivre ! » Tchékhov, les groseilliers.

Arrête d’attendre que ta vie aille mieux. Construis ton arche et fais face à ce qui empoisonne ta vie.

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À cœur vaillant, rien d’impossible !

Arrête d’attendre que ta vie aille mieux.

Cyprien