Dans cet article, j’aimerais partager avec toi une pratique qui a changé mon doctorat. Cette pratique est à la fois simple à mettre en place et efficace. Elle m’aide me permet de m’épanouir, et m’apporte de la sérénité pendant le doctorat. Je l’utilise tous les jours.

Cet article fait partie d’un événement interblogueur  “Ces pratiques qui ont changé ma vie” organisé par Marion du blog Harmonie du silence. J’ai notamment apprécié son article sur le syndrome de l’imposteur.

Ouvrir les yeux

Chaque jour, je fais un certain nombre d’actions associées à chacun de mes objectifs personnels et professionnels. Au cours de la journée, après avoir accompli un objectif, une action, une tâche que je me suis donné, je prends du recul sur cette action. Je prends le temps de regarder, d’ouvrir les yeux sur ce que je viens de faire et sur ce que je planifie de faire ensuite. Je prends quelques secondes pour regarder ce que je viens de faire, si c’était du bon travail, je hoche la tête de haut en bas, me disant « tu viens de faire du bon travail », voyant que ce que je viens de faire était bon.

Cela peut sembler simple, mais a cependant de nombreux effets bénéfiques comme d’augmenter mon niveau de dopamine et d’adrénaline, hormone nécessaire pour avoir le désir et l’énergie d’agir. Cela me permet aussi de synchroniser les différents esprits/parts de moi en contemplant ce qui vient d’être fait ; ce qui est nécessaire pour avancer dans son doctorat et ne pas stresser.

1 pratique qui a changé mon doctorat : prendre le temps de contempler, de regarder chaque action, et d’ajuster.

Séparer le bon grain de l’ivraie

Dans le même temps, je regarde si cette action que je viens d’accomplir m’emmène dans la bonne direction.

Par exemple, si je viens de rédiger un paragraphe pour la partie discussion d’un article (oui en ce moment je passe mes journées à rédiger, si tu veux rejoindre notre cercle de la thèse rédigée, c’est ici !), je me pose un instant et regarde si ce paragraphe aide à avancer dans mon objectif supérieur ; rédiger la discussion, qui elle-même fait partie d’un objectif supérieur ; rédiger l’article, qui lui-même fait partie d’un objectif supérieur ; compléter mon doctorat, qui lui-même fait partie d’un objectif supérieur ; devenir un chercheur compétent, jusqu’à atteindre un objectif méta ; devenir une meilleure personne.

séparer le bon grain de l'ivraie

Le bon grain

Si je me rends compte que cette action m’a aidé à prendre la bonne direction et me fait avancer vers mes objectifs, je me hoche la tête de haut en bas et me félicite (sécrétion de dopamine 😉). Puis je définis l’action suivante tout en vérifiant au préalable que celle-ci soit concrète et m’aide à avancer dans mes objectifs. Le temps est limité en doctorat et nous n’avons pas le temps de faire des actions inutiles.

L’ivraie

Si je me rends compte que cette action me fait divaguer, me fait procrastiner l’essentiel, me fait prendre un autre chemin et donc ne m’aide pas à avancer vers mes objectifs. J’adopte plusieurs comportements :

Je me pose les questions suivantes :

  1. « Est-ce que cette action entraine ma chute ? » « Est-ce que répéter cette action va avoir une conséquence négative (ou d’impact) sur l’avancement de mes projets ou non ? »

Si la réponse est oui, je jette cette action mauvaise pour ne pas chuter avec elle. Il vaut mieux se débarrasser de ce qui est mauvais que de le laisser nous entrainer dans les abysses.

  1. « Est-ce que ce chemin est intéressant à emprunter ? Si oui, est-ce que j’ai le temps et l’énergie pour ce détour ? » (il faut rester ouvert aux opportunités)

Si continuer dans cette direction s’avère inutile, je m’arrête là et réajuste mon tir, réajuste ma vision. Je recentre ma vision pour regarder mon objectif. Recentrer sa vision va augmenter notre niveau d’attention. De nombreuses études scientifiques ont démontré que réduire notre champ de vision et regarder un point au loin (notre direction, notre objectif) permet d’accomplir l’objectif plus rapidement et en faisant moins d’effort !

Si je me rends compte que les actions suivantes que j’avais planifiées ne m’aident pas à avancer vers mes objectifs, je les élimine de mon planning. Il y a trop d’articles scientifiques à lire pour errer sans but en les regardant et les lisant pour dire de lire.

Pour résumer, j’essaie de séparer le bon grain de l’ivraie.  

Quotidiennement, hebdomadairement, mensuellement

Je répète ce processus hebdomadairement. Je vérifie que chaque action que j’ai accomplie dans la semaine m’a permis d’avancer vers mes objectifs. Ensuite, je définis mes nouveaux objectifs de la semaine en suivant le même principe.

Cela était très bon

Dans la genèse, lorsque Dieu créa le monde, il s’arrêta à chaque étape pour regarder si ce qu’il vient de faire était bon : « Dieu vit que cela était bon ». Cette phrase est répétée 6 fois. Chaque jour Dieu s’est arrêté pour vérifier qu’il était sur la bonne voie, que sa vision était correcte. Au dernier jour : « Dieu vit ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon ». C’est une invitation à faire de même.

Pour transformer le chaos en ordre, les ténèbres en lumière, nous devons prendre le temps de nous arrêter pour voir si ce que nous faisons est « bon ».

Conclusion sur la pratique qui a changé mon doctorat

Depuis que j’ai implanté cette pratique dans mon doctorat, j’avance concrètement dans mes objectifs et avec sérénité. Ave sérénité car je sais si j’avance ou non dans la bonne direction. J’ai donc le contrôle sur ce qui se passe.

Je t’invite à prendre cette habitude de séparer les bonnes des mauvaises actions, de séparer le bon grain de l’ivraie et de me faire savoir en commentaire si cette pratique t’aide aussi !

Et toi, as tu une pratique qui a changé ton doctorat ?

Je t’invite aussi à me suivre pour recevoir d’autres articles et vidéos sur la thèse :

Et n’oublie pas, nous sommes de vaillants doctorants prêts à se donner les moyens de réussir notre thèse !

À cœur vaillant, rien d’impossible !

Cyprien

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7 Réponses

  1. Dans la vie, au quotidien, ces attitudes aussi sont utiles : prendre du recul et fixer un point au loin permet de se recentrer
    , d’accorder “une respiration à son cerveau”, d’oxygéner son” état mental” ; l’introspection est recommandée pour la vie intérieure car elle offre la possibilité de s’extraire de ce que l’on fait mais aussi d’éliminer toutes pensées ou actions contreproductives ; c’est toujours en fait vivre au présent en laissant derrière soi le chemin parcouru tout en gardant la nécessaire réflexion sur ce qui fût bon et mauvais, moyen ou illuminant ; le chemin de la vie s’efface au fur et à mesure que l’on avance ; on dit ” ne te retourne pas” car si tu te retournes tu peux te perdre. Et forcément , plutôt que de regarder en arrière et de se limiter en se censurant il est préférable d’être totalement présent à ce que l’on fait ainsi il n’y a pas de perte de temps. L’action est réalisée au bon moment avec discernement. Mais nous sommes humains et il arrive que l’on doive faire une pause ; chercher une solution, parfois l’esprit s’évade ; parfois on s’absente de soi soi-même ; on ne peut humainement parlant être toujours vigilant mais cette “disponibilité” à soi-même s’acquiert avec le temps.
    C’est une discipline de vie “monacale ” et qui donne la verticalité, toucher le ciel avec les pieds ancrés au sol.
    La puissance et l’humilité dans ses activités.

  2. Cet article est très intéressant.
    J’apprécie cette manière de partir d’une action à notre portée, réalisable dans le temps et dans l’espace et progresser vers un idéal lointain, atteignable et d’un impact durable. Je trouve que l’idée de penser “son propre devenir” à partir d’ d’un paragraphe bien rédigée” est tout simplement génial. C’est savoir se placer au centre de l’action et tirer profit de chaque pas réalisé vers l’objectif final.
    Dans le même ordre d’idée, l’on apprécie mieux le bon grain tout en détectant le mauvais au moment même où il s’annonce.
    Encore une fois, merci cher frère Cyprien pour ton soutien dans ce long cheminement vers le doctorat !

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