Comment ai-je réussi à terminer ma thèse dans les temps? J’ai fini de rédiger ma thèse en moins de trois ans et vais bientôt la défendre. C’était l’objectif que je m’étais fixé il y a trois ans. Généralement, une thèse dans mon domaine aux Pays-Bas prend au moins 4 ans/4 ans et demi.

J’aimerais partager avec toi les éléments qui ont été déterminants dans mon projet de thèse.

J’espère que les connaitre va t’aider à arriver au bout de ta thèse.

Comment ai-je réussi à terminer ma thèse dans les temps?

1. Demandez et vous recevrez

La première chose que j’aimerais partager avec toi est que j’ai passé mes trois années de thèse à poser des questions.

Mon approche était la suivante : « Je ne sais rien et d’autres personnes, plus compétentes que moi savent, je vais leur demander ».

J’ai appliqué cela pour chaque étape de chaque projet de ma thèse.

Lorsque je ne savais pas comment faire une expérience, je cherchais un groupe de recherche et un professeur qui savait le faire.

Si je ne savais pas faire un type d’analyse, je cherchais quelqu’un qui savait le faire.

De même pour la rédaction, dès qu’un doute m’emportait, je demandais à quelqu’un quelle direction prendre.

J’ai surement posé plus de 10 questions par jour à une collègue. Peu importe la pertinence de la question, je la posais.

Sans cela, je pense qu’il m’aurait fallu beaucoup plus de temps pour terminer.

2. Apprends les bases, encore et encore.

Dès le début de ma thèse, j’ai décidé de me former à ce qui me semblait important, notamment : mon sujet de thèse et la rédaction.

J’ai repris toutes les bases, encore et encore.

J’ai passé de nombreuses heures à apprendre à rédiger.

Beaucoup de doctorants repoussent la rédaction à la fin ; ce n’est pas une bonne stratégie, car apprendre à rédiger prend du temps et il vaut mieux faire des erreurs dès le début plutôt que de les faire à la fin.

Donc prends le temps de bien rédiger.

3. Commencer avec la fin en tête

Dès le début de ma thèse, j’ai défini quand je voulais terminer. Puis j’ai fait une Gant Chart, un rétroplanning dans lesquels je planifiais chaque projet que je voulais faire. Bien sûr il a beaucoup changé avec le temps, mais aller le regarder de temps en temps m’a permis de voir si j’allais dans la bonne direction et si tous mes projets étaient faisables.

Beaucoup de doctorants commettent l’erreur de ne pas définir quand ils veulent finir, leur corps ne se met donc jamais vraiment en mouvement et ils continuent même une fois le contrat terminé. Ne fais pas cela.

Ensuite j’ai partagé cette pensée avec mes superviseurs et collègues pour voir ce qu’ils en pensaient et savoir s’ils me soutenaient dans ce projet de terminer en trois ans.

4. À chaque jour suffit sa peine

Ensuite, chaque semaine, je planifiais mes projets/actions pour la semaine suivante. À la veille de chaque jour, je définissais les actions clés que je voulais faire (2 blocs de 1h30 concentrés sur une tâche spécifique sans distraction). Chaque tache spécifique me permettant d’avancer vers mes objectifs et projets à long terme.

Ensuite, chaque jour, je me concentrais sur ces tâches clés sans penser à autre chose. À chaque jour suffit sa peine.

J’ai pu m’organiser facilement chaque semaine et chaque jour, car j’utilisais un agenda hebdomadaire.

Je t’invite à utiliser celui que j’ai créé :

Agenda hebdomadaire pages

5. Se concentrer sur l’essentiel et ne pas se disperser

Chaque jour je prenais le temps de voir les actions que je venais de faire et je me récompensais cognitivement si elles étaient bien : « Bien joué, ce que tu viens de faire est bien !». Si l’action était mauvaise, je la supprimais.

En faisant cela, j’ai pu après quelques semaines me retrouver à faire une majorité d’actions utiles.

Trop de doctorants se dispersent et se retrouvent à faire des actions inutiles pour procrastiner l’essentiel. Vise à terminer les projets que tu commences plutôt que de vouloir en commencer de nouveaux encore et encore.

6. Environnement et sujet propices

Bien que je ne connaisse pas d’autres doctorants dans mon département qui a terminé en trois ans, l’environnement est la clé.

Je n’aurais pas pu terminer en trois ans si mes superviseurs ne m’avaient pas soutenu dans ce projet et mis les choses en place. Je n’aurais pu terminer si je n’avais pas eu le département à mes côtés, des étudiants pour m’assister et des collègues pour s’entraider.

De plus mon sujet et le type d’expériences que j’ai faites me permettaient de faire des projets pas trop longs. C’est aussi un facteur important.

Je voulais terminer ma thèse rapidement pour passer à autre chose ensuite et mon environnement me la permettait.

 

Conclusion

Voici quelques points qui m’ont aidé à terminer ma thèse en moins de trois ans.

Cependant, est-ce vraiment important de finir en trois ans ? Pas spécialement.

Ce qui compte c’est ce qu’on apprend dans ce voyage, qu’il prenne 4 ou 5 ans n’est pas un problème donc ne te donne pas une pression non nécessaire.

Chacun apprend ce qu’il doit apprendre à son rythme. Chaque projet de thèse est unique et requiert de développer des compétences différentes.

Pour aller plus loin, je t’invite à lire les articles du blog !

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À cœur vaillant, rien d’impossible !

Cyprien

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