Lorsque je rentre chez moi, dans ma famille, pendant quelques jours ou pour fêtes, le même schéma, le même cercle vicieux, se répète.

Nous sommes toujours bien heureux de nous retrouver et chacun sait que les retrouvailles impliquent de bien manger (surtout quand c’est maman qui cuisine), de bien boire, d’avoir une humeur de vacances, de bien profiter, et d’être dans l’excès. Nous restons éveillés tard pour discuter et profiter et nous ne voulons pas aller nous coucher pour pouvoir passer du temps ensemble et donc nous réveillons plus tard et avons moins d’énergie le lendemain. On reste à l’intérieur pendant plusieurs jours et faisons moins de sport.

1 jour ça va, 2 jours ça va, cependant après plusieurs jours, je commence à me sentir larvaire et à manquer d’énergie. Le manque d’énergie me donne envie de ne rien faire, de me reposer et de ne pas faire de sport, l’appétit commence à disparaitre et c’est triste, car j’aimerais profiter de cette bonne nourriture, chaque chose devient de moins en moins plaisante et agréable. Je suis fatigué, ma productivité est au minimum, je commets 5 erreurs, et ça, il faut qu’on en parle.

Mes erreurs

Sommeil

Lorsque je suis à la maison pour les fêtes, mon sommeil part dans tous les sens. Je me couche à pas d’heure, je me réveille tard, chaque fois à une heure différente et répète ce processus. Je garde des lumières allumées et passe davantage de temps sur mon téléphone le soir avant de me coucher.

C’est l’inverse de mon comportement en Nouvelle-Zélande lorsque je me réveillais chaque jour entre 6-7h du matin sans alarme, plein d’énergie, toujours en forme, prêt à explorer et à conquérir le monde.

Mission

Je me réveille aussi fatigué, sans énergie et sans mission. D’habitude, je connais toujours la veille, l’élément déclencheur de ma journée, pourquoi je me réveille et j’ai en tête les différentes choses que je veux faire (sport, travail, projets, famille, copine, amis). Cela me permet d’avoir une bonne journée avec un but, un désir de vivre plutôt que de me laisser vivre. Sans ce désir, je divague et ne fais rien de ma journée, je me laisse guider par mes démons intérieurs.

Sport

Étant fatigué, je n’ai pas le désir, ni l’envie, ni la motivation de faire du sport. Je préfère passer du temps à faire autre chose.

Nourriture

Nous mangeons et buvons beaucoup, nous mangeons bien… surtout pendant les fêtes avec le repas à la française incorporant 15 plats différents de 18h à minuit.

Accumulation

Lorsque je répète ces comportements, je me sens sombrer, et la chute est très rapide. Je perds le plaisir des choses et profite moins de chaque chose, je bois pour boire et non pour profiter, je mange pour manger alors que je n’ai pas faim, car je n’ai pas dépensé mon énergie, je me sens fatigué, je ne bouge pas assez, je dors moins bien, car mon corps a trop d’énergie, le plaisir disparait.

Lorsque la fatigue s’accumule, notre vision s’affaiblit et agir devient de plus en plus difficile, le désir et la motivation pour agir disparaissent, se concentrer est plus compliqué, l’énergie nous manque, nous avons l’impression d’avoir trop d’énergie à fournir pour franchir la ligne d’arrivée. Nous décidons donc de ne pas agir.

Lorsque tout va bien

L’inverse se produit lorsque tout va bien. Lorsque nous dormons bien, nous réveillons avec un objectif précis, mangeons et bougeons bien, lorsque nous vivons, nous avons de l’énergie et pouvons agir bien plus facilement. Nous sommes capables d’aller, nous, nous voulons aller. Nous sommes capables de déplacer des montagnes.

L’énergie entraine de l’énergie, alors que le néant entraine le néant

Moins nous travaillons, moins nous pouvons en faire. Nous l’avons bien vu avec le confinement, période durant laquelle de nombreuses personnes manquaient d’énergie. Plus nous travaillons et plus nous pouvons en faire.

L’action entraine l’action alors que l’inaction entraine l’inaction. Cette phrase prend tout de suite du sens : « car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. » Matthieu 13 : 12.

Celui qui a de l’énergie sera dans l’abondance, car il sera capable d’accomplir toujours plus tout en faisant de moins en moins d’efforts. Il est dans un cercle vertueux, la croissance est exponentielle, chaque action fait avancer vers le chemin ascendant (LIEN). Celui qui n’a pas d’énergie, on lui ôtera même ce qu’il a, car il lui sera de plus en plus difficile de faire quoi que ce soit et il va donc perdre de plus en plus. Tout sera compliqué, deviendra un obstacle et sera de plus en plus difficile, la chute dans les abysses est drastique. Te souviens-tu de la période de confinement pendant laquelle nous sommes nombreux à avoir fait si peu de choses ?

L’énergie entraine de l’énergie, alors que le néant entraine le néant.

La solution

Le pire c’est qu’une fois ce comportement larvaire adopté pendant quelques jours, en sortir est difficile. La seule solution que j’ai trouvée est de recommencer à bouger en allant pratiquer du sport. Si tu es intéressé, je t’invite à aller voir ma vidéo sur ’30 jours pour reprendre le contrôle’.

Il faut se réveiller avec le désir de vivre et non de se laisser vivre. Je me couche et me réveille avec un désir de faire, un désir de faire ce qui est bon. Je désire faire chaque chose correctement, en me rappelant mon devoir moral de prendre soin de mon corps et de mon âme. Je me rappelle que je dois me comporter avec amour envers moi-même. J’aime et embrasse le pécheur que je suis comme j’aiderais et pardonnerais un proche qui trébuche et est imparfait. Je décide d’être bon envers moi-même et de me respecter.

Lorsque la fatigue est présente, je décide de faire mon sport tout de même, car je sais que l’énergie viendra en bougeant et en étant en mouvement. Je décide de reprendre le contrôle, de toutes mes forces, de tout mon corps, de toute mon âme, de tout mon être.

Bien sûr tout cela ne veut pas dire que l’on n’a pas le droit de profiter. Chacun fait comme il veut, d’autant plus en période de fête. Après tout, n’oublions pas que l’excès apporte la sagesse.

Qu’aimerais-tu changer ou ajouter à cette liste ?

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À cœur vaillant, rien d’impossible !

Cyprien

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1 commentaire

  1. Tout est question de contexte ; changer de lieu, d’environnement, d’alimentation et de rythme implique automatiquement une fatigue car il y a naissance d’une résistance interne au changement ; il faut se réadapter ou s’adapter à une nouvelle organisation de vivre qui réclame de l’énergie ; et quand on se retrouve dans le cocon familial on aime se retrouver porté et bercé mais en fait le petit enfant en nous s’il apprécie cela cherche malgré tout à redevenir lui meme : celui qui bouge et agit, celui qui est le maître ; opposition entre interne et externe , alors s’aligner en verticalité de l’enfant interieur que j’étais à l’homme que je suis devenu ; tout est action et énergie à unir, à se réunir ; du néant vient la vie ; ainsi la chrysalide que l’on croit sans énergie comme si elle n’avait rien pourtant sans cette immobilité pas de papillon ; parfois faire abstraction pour mieux ressentir ; se laisser aller et l’accepter donne du plaisir ; dans toutes retrouvailles tous les individus sont fatigués à divers niveaux car c’est ajuster ses énergies pour former et reformer les liens distendus et le temps est court, trop court ; le temps que l’on n’a pas, que l’on n’a plus ensemble on ne nous le redonnera pas ; l’excès et abondance durent juste un temps qui est celui du don et de la générosité car on donne et on offre sa fatigue ; au fond cest aussi une forme d’amour car partager implique de dépenser son énergie ; si l’on donne, si l’on partage consciemment la fatigue est joie ; même si lon soit sen remettre, réajuster et récupérer ensuite.

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