J’ai toujours eu du mal à résister aux tentations. Lorsque j’ai du chocolat en face de moi, je peux le finir très rapidement (j’ai toujours eu une faiblesse pour ce qui est sucré). SI j’ai mon téléphone à côté de moi lorsque je veux me concentrer pour rédiger, je vais souvent le regarder, de même si je reçois des notifications sur mon téléphone ou mon ordinateur. Il est bien plus tentant de regarder mon téléphone et ne rien faire que d’agir pour faire ce que je devrais faire. Dans cet article, je vais partager avec toi comment je fais pour résister aux tentations pour ne pas être distrait et enfin faire ce qui compte vraiment.

La possession démoniaque

Lorsque ces tentations surgissent, c’est comme si un petit démon faisait son apparition pour me dire quoi faire et essayer de me convaincre de le faire. C’est le serpent de la tentation voulant de me faire manger le fruit défendu. Ces tentations sont multiples et plus j’y succombe, plus elles grandissent et deviennent nombreuses. Elles se multiplient à l’infini jusqu’à me posséder. Si cela se produit, je ne suis plus moi-même, mais simplement un corps possédé par une Légion de nombreux démons.

Ces démons surgissent souvent à la suite d’un stimulus sensoriel (visuel par exemple) ou avant de m’engager dans un comportement plus important. Ces démons surgissent et essaient de dicter mes actions. Suis-je vraiment libre si je succombe à cette voix ? Si je permets à cette voix de grandir ?

Résister à la tentation de la gratification immédiate

Généralement, ce démon veut me faire succomber à des actions hédoniques, de plaisir instantané, de gratifications sans effort. Tu pourrais me dire « Quel est le problème à recevoir des récompenses sans effort ? ».

Le problème principal est que tu renforces et deviens ce que tu pratiques. La gratification instantanée associes notre dopamine (émotion positive/motivation vers un objectif) à ne rien faire. Si tu pratiques « je ne fais pas d’efforts, je succombe à chaque tentation et désir hédonique, et c’est comme cela que le monde doit être », imagine à quel point tu seras devenu paresseux et inutile dans 10 ans. D’un autre côté, imagine celui que tu pourrais devenir, si au lieu d’utiliser ta dopamine à te féliciter de ne rien faire, tu décides de l’utiliser pour agir et faire ce qui doit être fait pour devenir qui te veux devenir.

Je ne me sens jamais satisfait et comblé après avoir succombé à une tentation. Parfois, attendre quelques secondes ou minutes suffisent pour que ce démon, ce horla, cet esprit malfaisant surgissant pour dicter nos actions, soit renvoyé d’où il vient. Je t’invite à lire cette courte nouvelle rédigée par Maupassant : le Horla.

Le chemin facile

Nous sommes souvent tentés d’emprunter le chemin facile, de succomber à nos tentations plutôt que de faire notre devoir et ce que nous sommes appelés à faire. C’est ce que fait Pinocchio, malgré l’appel de sa conscience, lorsqu’il décide volontairement de suivre deux brigands au lieu d’aller à l’école. Pinocchio ne résiste pas aux tentations et va finir en cage après cette mauvaise décision et va souffrir.

Récompense immédiate

Nous pouvons observer une histoire similaire lorsque Prométhée vole le « feu sacré » pour aider les hommes, il se retrouve enchainé sur un rocher, condamné à se faire dévorer le foie par un aigle éternellement, le foie se régénérant, afin que le supplice ne cesse jamais. La punition pour les hommes est de devoir travailler éternellement (même punition pour Adam après avoir mangé le fruit défendu, après avoir succombé à la tentation), travailler à la poursuite de ce feu sacré, de cet idéal.

Cette punition est peut-être un cadeau de Dieu, une nécessité, pour rappeler à l’Homme la manière idéale de se comporter dans le monde. C’est comme cela que nous sommes programmés biologiquement. Nous ressentons des émotions positives et du plaisir à poursuivre des objectifs. Si on nous enlève la poursuite de besoins, nous perdons le plaisir de vivre. C’est pour cela que Dostoïevski dans « Note du sous-sol » suggère que si nous donnions aux gens du plaisir hédonique illimité pour qu’ils puissent recevoir tous ceux qu’ils veulent, il ne leur faudra pas longtemps avant de prendre un marteau pour tout casser.

La tentation du désert

Dans la tentation du désert (évangile selon saint Mathieu), le Christ est tenté par le diable de succomber aux tentations de la faim, de tester la réalité de Dieu et de prendre le chemin facile pour recevoir tout ce qu’il désire immédiatement. « Le diable le transporter encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire et lui dit : “Je te donnerai tout cela, si tu te prosternes pour m’adorer.” Jésus lui dit alors : “Retire-toi, Satan ! En effet, il est écrit : c’est le Seigneur, ton Dieu que tu adoreras et c’est lui seul que tu serviras.” Sous entendant, ne prends pas le chemin facile, le chemin du diable, car ce n’est pas la bonne façon pour obtenir ce que tu désires (le Feu sacré, le paradis).

Je t’invite à lire le roman “Peau de chagrin” de Balzac, dans lequel le protagoniste reçoit un outil lui permettant de se voir combler ses moindres désirs.

« Toutes les jouissances de la vie se jouent autour de mon lit de mort et dansent comme de belles femmes devant moi ; si je les appelle, je meurs. Toujours la mort ! » Peau de chagrin.

Porter notre croix

On ne peut voler une récompense sans en payer le prix. On ne peut accéder au paradis si ce n’est que par le Christ (évangile selon saint Jean). Le Christ nous appelle à porter notre croix et à le suivre. Ce n’est pas chose facile et clairement pas un plaisir hédonique de gratification immédiate. N’est-ce pas plus noble et beau de devoir fournir un effort pour atteindre cet idéal (qui est d’ailleurs en mouvement perpétuel), ce feu sacré, que de vouloir le recevoir sur un plateau d’argent ? Cela enseigne l’humilité. Lorsque l’esprit nous appelle à prendre nos responsabilités et à vivre l’aventure de notre vie, il faut le suivre immédiatement et ne pas le laisser mourir. C’est ce que font les apôtres du Christ qui décident de tout interrompre pour le suivre.

Le sacrifice de son idéal

Si nous décidons de laisser mourir cet esprit, cette pensée pour une raison quelconque, une part de nous meurt, la part de nous qui nous pousse à devenir de meilleures personnes. C’est ce qui se passe lorsque Caïn assassine Abel, son frère, son idéal par jalousie, colère et ressentiment. Caïn ne comprenant pas pourquoi ses actions ne sont pas récompensées autant que celle d’Abel, développe du ressentiment et décide de porter la faute sur le monde plutôt que de se remettre en question. Il n’écoute pas Dieu lorsque celui-ci lui dit que son sacrifice n’est pas satisfaisant. Dieu décidera de ne pas punir Caïn pour son meurtre et pourtant, Caïn dit « Mon châtiment est plus grand que je ne peux le supporter ». Tuer son idéal entraine une souffrance profonde et nous le faisons chaque jour en n’essayant pas de le définir et en n’agissant pas pour l’atteindre.

Devenir esclave du démon

Lorsque nous succombons aux désirs du démon, du horla, nous ne sommes plus nous même, nous n’agissons plus en accordance avec nous-mêmes. Nous devenons esclaves de ce démon, de ce tyran. Il peut nous tyranniser. À chaque fois que nous nous soumettons à celui-ci, nous devenons un peu plus son esclave.

Écouter l’esprit venant nous libérer

En étant honnête avec moi-même, je suis capable de remarquer lorsque je suis en train de succomber à un démon et de ne plus être moi-même. L’esprit divin voulant nous faire sortir de cette possession démoniaque est le même esprit qui est venu parler à Moïse pour libérer le peuple d’Israël de la tyrannie du pharaon d’Égypte. Le pharaon va vouloir empêcher le peuple de quitter l’Égypte, il agit en tyran voulant garder son emprise. Il faut être prêt à écouter cet esprit libérateur et à ne pas laisser nos tyrans intérieurs nos contrôler.

La terre promise ou le désert

Après l’esclavage, le peuple d’Israël ne se retrouve pas immédiatement en terre promise, mais dans le désert. Si après l’esclavage, nous nous retrouvions en terre promise immédiatement, personne ne se laisserait être esclave. Cela peut être terrifiant de vouloir quitter un enfer connu, un endroit dans lequel nous nous sentons mal.

Le désert est peut-être encore pire que l’esclavage, car nous y sommes perdus, sans direction, sans savoir quoi faire ni comment le faire. C’est une zone d’incertitude et de chaos durant laquelle de nombreux israélites viennent à regretter la tyrannie du pharaon et le confort qu’elle offrait. C’est pour cela qu’un si grand nombre de personnes préfèrent rester esclaves et obéir au tyran.

Dieu : « Libère mon peuple pour qu’il me serve » « Si vous entendez ma voix et gardez mon alliance, vous serez ma part personnelle parmi tous les peuples. ». C’est un appel à se libérer du tyran pour servir notre idéal, pour devenir la personne que nous pouvons devenir, pour révéler notre potentiel, pour devenir vraiment qui nous sommes. C’est le développement d’un amour inconditionnel te disant « tu pourrais être meilleur que tu ne l’es aujourd’hui ».

Sacrifier ce que nous aimons le plus

Cette chute dans le désert est nécessaire et souvent observée dans la littérature : crucifixion avant la résurrection, le phénix en cendre avant de revivre, Pinocchio et Harry Potter donnant leur vie avant d’être ressuscités.

Peut-être qu’être prêt à sacrifier ce que nous aimons de plus est nécessaire pour grandir et ne pas avoir à le perdre. Isaac étant prêt à sacrifier son fils pour un bien qui le dépasse. Avoir trop peur de perdre ce que nous aimons peut justement nous faire sombrer. C’est ce que nous voyons avec Anakin Skywalker dans Star Wars, par peur de perdre celle qu’il aime, il va causer leur perte. Il n’a pas su écouter la sagesse de maitre Yoda « Entraine-toi à te détacher de tout ce que tu as peur de perdre ».

Être vrai pour vivre l’aventure de sa vie

Lorsque nous sommes possédés par des démons, nous ne vivons plus notre vie, mais celle dictée par ces êtres démoniaques, nous obéissons au Horla venant nous parler et nous dicter quoi faire. Nous ne vivons plus notre vie. Pour vivre sa vie, il faut oser quitter ses démons intérieurs, même si la conséquence est de se retrouver dans le désert. Une fois cela fait, nous devons essayer de nous orienter dans le vrai pour suivre le chemin ascendant. Nous devons apprendre ou réapprendre à écouter cet esprit positif, ce juge moralisateur nous appelant et nous disant que nous pourrions être quelqu’un de mieux et qu’en agissant correctement, en faisant le bon sacrifice, nous pourrions atteindre cette terre promise, ce paradis.

Devenir des Hommes libres

C’est pour cela que j’essaie d’être vrai avec moi-même et avec qui je suis, autant en parole qu’en action. J’essaie d’écouter ma conscience, mon esprit voulant m’entrainer vers le chemin ascendant, vers un idéal toujours en mouvement. C’est la seule façon de vraiment vivre sa vie. Pour vivre sa vie, il faut parler et agir dans ce qui nous est vrai. Sinon, nous vivons la vie d’un autre, d’un tyran nous dictant quoi faire. Je ne me suis jamais autant senti en harmonie avec moi-même depuis que j’ai commencé à vivre dans la vérité autant que possible, à ne pas faire d’actions que j’aurais honte de partager aux autres.

L’aventure de sa vie ne peut se vivre que lorsque nous agissons dans la vérité. C’est pour cela que le prince Philippe dans le film « La belle au bois dormant » affronte le dragon avec l’épée de vérité et le bouclier de vertu.

« La vérité fera de vous des hommes libres. » Christ. Évangiles selon saint Jean.

Dire et agir dans la vérité fait de nous des hommes libres et nous permet de vivre l’aventure de notre vie.

Écouter son esprit divin

Être vrai consiste à écouter cet esprit divin venant nous indiquer comment agir. C’est en ayant la foi et étant correctement orientés que le Christ peut chasser le démon Légion ayant pris possession du corps du mourant.

Cet esprit venant nous parler est un esprit unificateur nous incitant à nous unifier. Bien sûr, nous pouvons décider de ne pas écouter cet esprit, mais dans ce cas quel esprit écoutons-nous ? Nous ne pouvons pas ne pas suivre d’esprit, de pensées.

Quel esprit voulons-nous suivre ? Celui de vérité ou de mensonge ? De confiance ou de trahison ? De gratitude ou de ressentiment ?

L’amour vrai

Le Nouveau Testament est un appel à l’amour de soi et des autres. « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. ». Sous-entendant, aime les autres comme toi-même, mais aussi aime-toi comme tu aimes ton prochain. Comment voudrais-tu agir pour pouvoir t’aimer vraiment ?

La sagesse grâce à l’excès

Bien sûr, nous succombons tous et avons tous déjà succombé. C’est le principe même de la vie, partir dans une direction, se tromper, chuter, ajuster et devenir meilleur pour la fois d’après. William Blake a dit « Wisdom through excess ». Le Christ dans Apocalypse 3 : 16 « Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. ». Sous-entendant qu’il vaut mieux agir, même si nous prenons la mauvaise direction que de rester assis a ne rien faire (être tiède). Une idée similaire est présente dans les évangiles lorsque le maitre punit le servant qui n’a pas fait fructifier son argent.

Nous serons pardonnés

L’esprit nous appelant à sortir de la tyrannie nous appelle aussi à avoir foi en lui en osant traverser la mer que Moïse a séparée en deux, à marcher au centre en étant proprement orientés. Bien entendu, nous avons le droit à l’échec et c’est ce qui est montré lorsque le Christ marche sur et incite Pierre a marcher sur l’eau avec lui. Pierre va faire un premier pas, douter et chuter. Heureusement le Christ lui tend la main et le sauve. Pinocchio aussi est sauvé par la fée bleue et a le droit à une seconde chance. Nous avons le droit de douter, parfois, de commettre un péché. Ce qui compte c’est de se pardonner, comprendre la faute que nous avons fait et nous réorienter dans la bonne direction pour nous améliorer. C’est le principe même de la confession.

Nous avons le devoir de vouloir volontairement nous pardonner pour avancer et de ne pas garder les nœuds du passé. Nous devons délier ce que nous pouvons délier de notre vivant, sinon nous aurons toujours un poids à porter, poids pas forcément nécessaire. Oser pardonner c’est se libérer du poids du passé, c’est laisser la faute partir et ne pas la garder éternellement.

Détruire les tentations

L’anneau unique

Les tentations sont fortes. Elles sont comme l’anneau unique dans le seigneur des anneaux. Gandalf n’ose pas y toucher « Je ne pourrais y résister ». L’anneau va rendre fou Boromir. La présence même de l’anneau est tentante et peut nous faire succomber. La solution est de le détruire dans l’anneau en le jetant dans les abysses d’Orodruin, ma Montagne du Destin, où il a été forgé, au cœur du Mordor, la terre de Sauron. Pour le détruire, il faut s’aventurer dans la partie la plus sombre de nous-mêmes.

Je sais que je vais regarder mon téléphone si je l’ai à côté de moi lorsque je travaille, que je vais manger ce paquet de bonbon jusqu’à m’en rendre malade s’il est à côté de moi, que je vais passer des heures sur Instagram à scroller si j’en ai la possibilité. Ce qui fonctionne le mieux pour moi est de détruire les tentations, de la jeter au feu. C’est pour cela que je n’ai aucun réseau social sur mon téléphone (ni Facebook, ni Instagram, ni TikTok, ni YouTube), car je sais que je succomberai et que le prix à payer est bien plus gros que le bénéfice. De même, je n’ai pas d’emails sur mon téléphone, j’ai désactivé les notifications sur téléphone et ordinateur, et j’essaie de prévenir chaque tentation possible. Bien sûr, c’est difficile.

C’est ce que faisait Georges Brassens pour développer sa créativité et rédiger des chansons « Je m’enferme, je m’isole de l’extérieur. Il faut que je n’aie pas de sujet de distraction, que je ne sois pas distrait de ce que je fais, que je ferme les yeux. »

Éliminer le déclencheur

Si nous ne pouvons détruire la tentation, éliminer le déclencheur peut être une bonne alternative. Réussir à retarder la tentation peut aussi suffire à calmer nos démons intérieurs. Lorsque j’ai décidé d’arrêter de jouer aux jeux vidéo (notamment League of Legends), j’ai décidé de tout stopper d’un coup et j’ai trouvé une autre occupation qui me motivait bien plus et allait avoir des conséquences positives pour moi au long terme (apprendre l’anglais).

Une approche peut-être plus profonde serait d’intégrer la tentation, la voir en face de soi et résister tout de même, voire ne même pas avoir besoin de résister, car il est tellement clair dans l’esprit que cette tentation est mauvaise. Cependant, cela requiert d’être clair sur ses valeurs et sur la personne que nous voulons devenir, sur notre idéal, notre esprit.

Ne plus les nourrir

Pour vaicnre les esprits de tentation, nous devons arrêter de les nourrir. Si nous réussissons à les ignorer constamment, ils finissent par s’habituer et à ne plus nous tenter.

“-Are they gone (speaking of his hallucinations)? -No, they are not gone and maybe they never will be. But I’ve gotten used to ignoring them, and I think as a result they’ve given up on me. Do you think that’s what it’s like with all our dreams and our nightmares, Martin? You’ve got to keep feeding them for them to stay alive?” A beautiful mind (scène de fin lorsqu’ils marchent dans le parc universitaire).

Écouter son esprit angélique

Oui nous avons une voix démoniaque voulant nous contrôler, mais nous avons aussi un esprit divin essayant de communiquer avec nous, nous dictant ce qui nous semble juste, et nous indiquant lorsque nous agissons en accordance avec notre conscience pour être dans le vrai. Son but est de nous aider à être dans le vrai. J’essaie de l’écouter autant que possible.

Trier le bon grain de l’ivraie

J’essaie de prendre le temps de trier les bonnes actions des mauvaises, le bon grain de l’ivraie en étant conscient de chaque chose que je fais chaque jour. Je prends le temps de contempler les actions que je fais pour comprendre si elles sont bonnes ou mauvaises, si je ressens de la honte ou de la fierté en m’imaginant la faire.

Entrainer sa chute ou résister aux tentations

Pour résister aux tentations, je m’imagine dans 10 ans ayant constamment succombé à cette tentation et essaye de visualiser la personne que je risque de devenir. Par exemple, je visualise la personne que je vais devenir si je décide d’arrêter de faire mon sport, de travailler chaque jour, de prendre soin de mes relations, de passer mon temps sur Instagram, etc. Cela permet à mes systèmes de peur (amygdale) de s’activer et de mettre mon corps en mouvement pour m’aider à m’éloigner de cet enfer que je visualise. C’est très puissant.

J’essaie d’éliminer les actions qui entrainent ma chute, car je ne veux pas chuter avec elles et finir en enfer. Dans le futur, j’aimerais pousser ce concept encore plus loin et réussir à le faire constamment, avec automatisme. Le Christ nous a dit « L’œil est la lampe du corps. ». J’essaie de constamment ajuster ma vision et regarder au bon endroit.

Répéter celui que nous voulons devenir

Nous devenons ce que nous répétons. Je ne veux pas devenir quelqu’un qui succombe à chaque désir et tentation. Changer son discours interne permet d’associer cette tentation à quelque chose de négatif pour laquellenotre corps voudra nous empêcher de le faire.

J’essaie d’avoir en tête constamment et clairement l’homme que je veux être et ce qui pour moi fait une bonne personne. Cela m’aide à sélectionner les actions que je devrais faire ou ne pas faire pour rester en accordance avec ces valeurs et ne pas risquer de me trahir.

Celui que nous admirons

Les personnes que je trouve admirables sont souvent des personnes ayant des valeurs claires, sachant ce qu’elles veulent et sachant résister aux tentations et plaisirs hédoniques. Pourquoi ne pas viser et essayer de ressembler à ses personnes que nous admirons ? Je t’invite à commenter une personne que tu trouves admirable et expliquer pourquoi.

Conclusion pour résister aux tentations

Et toi, quels genres de tentations as-tu ? Décides-tu d’y succomber ? Comment fais-tu pour résister aux tentations du quotidien ?

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Cyprien