Leçons de thèse : ce que j'ai fait pour terminer ma thèse en trois ans

Leçons de thèse : ce que j’ai fait pour terminer ma thèse en trois ans. Je vais terminer ma thèse prochainement et aimerais te partager ce que j’ai appris, j’aimerais te partager des leçons de thèse. Comprendre ces choses m’a permis de terminer la rédaction de ma thèse en moins de trois ans tout en vivant une belle expérience de thèse.

1. Échouer est la norme

La plupart des choses que nous faisons en thèse ne fonctionnent pas. Lorsque nous planifions des expériences, l’hypothèse est souvent mauvaise. La plupart des revues scientifiques vont refuser l’article que nous soumettons. Mes articles ont souvent été refusés avant d’être acceptés, de même pour mes demandes de bourses, de présentations orales, et d’autres projets.

Pendant ta thèse, garde cela dans un coin de la tête, car c’est important.

2. Fais chaque chose à 100%

Il y a tellement de compétition que nous sommes sûrs de ne pas être acceptés si nous ne donnons pas notre maximum lorsque nous rédigeons une demande de bourse ou autre chose. Il y a tellement de compétitions qu’il faut que le document soit le mieux possible.

3. Va à l’essentiel et ne te disperse pas

Trop de doctorants se dispersent et ne terminent pas leurs projets. Vise à terminer ce que tu commences. Non seulement parce que cela libère de l’espace cérébral, mais aussi parce que c’est la seule façon d’avancer.

Il est bien plus difficile de terminer des projets commencés que d’en commencer plein. Beaucoup de doctorants décident d’en commencer énormément pour procrastiner l’essentiel. Ne fais pas cela.

4. Si l’on s’arrange, s’organise et planifie bien, la thèse peut être une très bonne et belle expérience.

J’ai pu finir ma thèse en trois ans, avoir ma troisième année très tranquille (voyage en Nouvelle-Zélande de 4 mois et finir la rédaction 2 mois plus tôt que prévu) et avoir mes étés en vacances, car j’ai pu m’organiser correctement dès le début.

J’ai pu faire cela, car j’avais la fin de ma thèse en tête. Dès le début de ma thèse, je savais quand je voulais terminer. J’ai donc pu mettre en place les bonnes actions dès le début pour pouvoir terminer dans les temps. Beaucoup de doctorants font l’erreur de ne pas penser à la fin de la thèse et se retrouve donc à toujours faire plus et à ne jamais terminer.

Une fois que j’avais la date de fin en tête, j’ai fait un rétroplanning. Rétroplanning dans lequel je définissais quand je voulais faire quel projet (il a énormément changé pendant la thèse, mais m’a donné un fil conducteur). J’allais voir ce document de temps en temps.

Ensuite j’ai aussi utilisé un agenda dans lequel je planifiais mes semaines à venir et aussi 1 action clé et précis à faire chaque jour. Cela m’a permis de toujours avoir des actions précises qui me faisaient avancer dans mes objectifs.

5. Incarner le rôle d’apprenti et révéler son ignorance.

C’est l’une des choses les plus importantes à faire en thèse. En thèse, tu dois passer ton temps à révéler ton ignorance. Tout le monde sait que tu ne sais pas donc, assume-le et dis-le. Il n’y a pas de honte à ne pas savoir. Révéler son ignorance permet de n’être ignorant qu’une fois.

Pendant ma thèse, j’ai passé tout mon temps à poser des questions aux personnes plus compétentes que moi. J’ai appris énormément (connaissances et compétences) comme cela et j’ai gagné énormément de temps.

Ne perds pas ton temps, demande à ceux qui savent.

6. Il faut retourner aux bases constamment.

Prends le temps d’apprendre les bases de la rédaction, de l’organisation, de la planification. Relis aussi chaque article pilier de ton domaine. Fais cela souvent et bien.

7. Si ce n’est pas clair, sois patient.

8. Tu ne peux pas tout contrôler, donc acceptes ce fait et portes ton attention sur ce que tu peux influencer.

Entre autres je t’invite à devenir l’architecte de ta thèse. L’expérience de notre thèse est ce que l’on en fait. C’est une prophétie réalisatrices, si tu penses chuter en enfer, il est très probable que ta thèse soit une chute constante en enfer. À la place, j’ai foi en tes capacités d’apprendre et agis, petit à petit. Répète-toi que ce que tu fais est bien et que tu progresses, tu dois y croire, vouloir ce qu’il y a de mieux, de plus beau.

Et toi, qu’ajouterais-tu a la liste ?

A lire aussi : leçons de ma première année de thèse et leçons de ma seconde année de thèse.

Je t’invite aussi à me suivre pour recevoir d’autres articles et vidéos sur la thèse :

Et n’oublie pas, nous sommes de vaillants doctorants prêts à se donner les moyens de réussir notre thèse !

À cœur vaillant, rien d’impossible !

Cyprien

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