Quelle est la place de la spiritualité dans le parcours en thèse ?

Article rédigé par Tatiana Eyenga, Doctorante en Informatique à l’Université de Yaoundé I, Cameroun.

Chaque jour, à l’exemple de tous les doctorants on se lève le matin, on planifie sa journée ou alors on exécute un ensemble de tâches planifiées à la veille. Au cœur de cette routine hebdomadaire, on ressent entre autres fatigues, stress, découragements, anxiétés et très rarement des moments de joie. Ces vices dépressifs altèrent notre productivité sur le long terme.

  • Conscient de cela, on se demande où puiser la force pour avancer ?
  • Comment être constant dans son énergie ?
  • Comment être inspiré(e) sur de nouvelles idées ?

Les réponses à toutes ces questions se trouvent dans la spiritualité divine. Que vous soyez chrétiens ou non, tous, notre essence se trouve en le Créateur.

C’est la raison pour laquelle au cœur de mes moments d’anxiétés poussés, je suis tombée sur des paroles du Créateur, qui, jusqu’à présent, me permettent d’attiser chaque jour en moi, la flamme du courage, de la rigueur et de l’abnégation dans le travail : il s’agit du psaume 127,1 et de Josué 1, 9.

Quelle est la place de la spiritualité dans le parcours en thèse ?

La thèse est comme une maison à bâtir.

Loin de moi de vouloir vous faire un évangile, il s’agit juste de vous montrer comment en tant que créature, on peut s’appuyer sur le Créateur pour avancer dans ses travaux de thèse.

Dans le Psaume 127, 1 , il est écrit : « si le Seigneur ne bâtit la maison, ses bâtisseurs travaillent pour rien ».

La maison à bâtir ici c’est le manuscrit final de thèse. Pour bâtir une maison, il faut entre autres du matériel, un maitre d’œuvre, un chef chantier et un maitre d’ouvrage. Une fois le matériel rassemblé, il faut procéder par un ensemble d’étapes : creuser les fondations, élever les murs, mettre une toiture, etc. Par analogie avec une maison, pour produire le manuscrit de thèse final, il nous faut du matériel (les données collectées pour nos travaux), nous sommes les maitres d’œuvre, nos encadreurs peuvent être considérés comme des chefs chantiers, car ils ont déjà effectué plusieurs chantiers (encadrer d’autres étudiants avant nous) et ils nous procurent des directives ou des actions à mener pour que nos travaux soient cohérents et scientifiquement corrects. Le maitre d’ouvrage c’est le Créateur.

Très souvent dans notre parcours en thèse, nous avons tendance à vouloir tout faire seuls, à vouloir tout faire par nous-mêmes sans prendre en considération les besoins du maitre d’ouvrage qui connait mieux la commande qu’il a passé et les résultats qu’il aimerait obtenir. Pour l’obtention des résultats attendus, le Créateur, le Grand Maitre d’ouvrage nous a donné l’intelligence et la sagesse. Nous oublions donc souvent de nous reconnecter au Créateur pour faire une mise à jour de nos talents et, de l’associer lors de l’élaboration de notre manuscrit de thèse final.

Associer le Créateur consiste à ne pas baisser les bras ou à ne rien faire pour voir comment le manuscrit de thèse tombera du ciel ; mais cela consiste plutôt à être conscient de ses limites et qu’au cœur d’un burn-out, il y a un être suprême qui peut nous venir en aide. C’est pourquoi lorsque vous entendez les « success stories» de certains docteurs, ils vous diront par exemple qu’ils parvenaient à travailler de manière productive pendant seize heures à dix-huit heures de temps par jour. Cette énergie ne peut nous être donnée que par le Créateur.

Votre motivation se trouve en vous

« N’oublie pas que je t’ai recommandé d’être courageux et fort. Ne tremble pas, ne te laisse pas abattre, car moi, le Seigneur ton Dieu, je serai avec toi dans tout ce que tu entreprendras » (Josué 1, 9).

Quelle merveille de savoir que lorsque nous sommes courbés sur notre feuille de papier ou devant notre ordinateur en train d’écrire une phrase, un paragraphe ou un chapitre, on n’est pas seul, le Créateur, l’auteur par excellence de toutes connaissances scientifiques, artistiques et littéraires est avec nous. Ainsi, même en rédigeant, chaque doctorant doit prendre conscience de la présence du Créateur qui est avec lui. Dans ce cheminement doctoral, conscient des embûches et des difficultés que nous pouvons rencontrer, le Créateur recommande à chaque doctorant d’être fort et courageux. En tant que doctorants, nous n’avons plus besoin de rechercher la motivation à l’extérieur de nous, car en ayant le Créateur en nous par son Esprit, nous avons déjà la motivation en nous et nous devons juste trouver le moyen de puiser en nous cette motivation pour avancer dans nos travaux.

Comment puiser en nous cette motivation, me demanderez-vous ? Juste en ayant des moments de méditation. Nous pouvons méditer la Parole du Créateur. Nous pouvons simplement aller nous asseoir dans un endroit où il y a beaucoup de verdure et contempler la nature. Nous pouvons aussi nous amuser à observer les étoiles dans la nuit, à chercher à les compter, cela nous permettra de vider notre esprit et nos pensées et, de nous reconnecter à nous-mêmes. Si vous êtes en Afrique, vous pouvez également observer à travers votre fenêtre comment il est en train de pleuvoir. Ainsi, en vous connectant à la nature, vous rechargez vos énergies et vous disposez votre mental à être plus productif.

La spiritualité divine est pour un doctorant ce que le sel est pour une sauce. Sans être connecté(e) au Créateur, vous auriez beau travailler de manière acharnée et organisée, il vous manquera ce goût qu’apporte le sel à une sauce. Chers vaillants doctorants, si vous avez l’impression que vous êtes bloqués et que vous procrastinez depuis déjà un bon moment, essayez de vous reconnectez au Créateur et vous verrez comment vos efforts seront récompensés.

Tatiana Eyenga,

Doctorante en Informatique à l’Université de Yaoundé I, Cameroun.

Pour les vaillants doctorants.

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